On entend par « déchargement », l’opération consistant à débarquer la marchandise d’un véhicule, que ce soit en colis, en palette ou en vrac…
Les opérations de déchargement réalisées dans des conditions de sécurité précaires donnent parfois lieu à des accidents. Rappelons que c’est normalement à l’entreprise d’accueil de mettre à disposition le personnel et le matériel permettant de réaliser ces tâches.
Cependant, le conducteur peut y participer à condition d’avoir bénéficié d’une formation préalable.
Si le conducteur est amené à utiliser du matériel de l’entreprise d’accueil, le chef de cette entreprise devra préalablement s’assurer de son aptitude à la conduite du chariot, puis devra lui délivrer une autorisation de conduite.
Si le chariot appartient à l’entreprise de transport, c’est le chef de cette entreprise qui devra délivrer à son chauffeur cette autorisation de conduite après avoir pris connaissance des risques inhérents au site de déchargement lors de l’établissement du protocole de sécurité.
Une bonne préparation des produits tenant compte de l’ordre des livraisons, mais aussi de la nature et du poids des colis permet au chauffeur de réaliser un chargement stable et bien réparti dans le véhicule.
Il appartient au transporteur ou à l’organisateur de transport de vérifier auprès de son client que les sites de chargement et de déchargement sont bien munis du matériel de manutention requis. A défaut, il devra proposer à son client des moyens autonomes de transfert de la marchandise (hayons élévateurs, bras de manutention etc.).
Le contrat type général prévoit des modalités différentes lorsque les biens à transporter font moins de 3 tonnes.
Pour les envois de moins de 3 tonnes et sauf convention contraire, le transporteur assume seul le déchargement du véhicule. Lorsqu’il se fait aider par le préposé du destinataire, ce dernier agit pour le compte du transporteur et sous sa responsabilité.